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The-Novel

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WillKommen à toutes et à toutes!
Vous venez à l'instant d'entrer dans mon univers.
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Vous trouverez ici des présentations, des extraits, des chapitres appartenant à ce que j'écris depuis que j'ai 8 ans.

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Je compte tenter la publication prochainement.
Mon blog est un blog normal. Je ne suis une professionnelle concernant l'orthographe ou la grammaire, mais je me débrouille assez bien.
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La porte de mon espace vous êtes ouverte. Voulez-vous y entrer?
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Venez.











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CHAPITRE 2















La limousine n'allait pas tarder. Une habitude luxueuse dans ce genre de sortie. Il ne m'avait jamais amené avec lui qu'en limousine. Et pour m'accorder à ça, je n'avais qu'à porter ma robe rouge, celle qu'il m'avait acheté la première fois que j'ai dû l'accompagner. Bien qu'elle me dénude un peu trop la poitrine, elle était confortable. Et puis, de toute façon, je n'avais pas d'autre robe à par celle en cuir noir. Mais... celle-ci attirerait trop l'attention. On me regarde assez comme ça...
Je mis mes boucles d'oreille et me passai un coup de brosse. Mon petit sac à main était sur mon lit. Dessous, les draps gris faisaient tâche. Du rouge vif sur un fond gris... je n'aimais pas trop cet assemblage.
---~O~---J'enfilai mes talons aiguille et m'assis, les yeux rivés sur la porte qui n'allait pas tarder à m'avertir que mon boulot commençait. Je me demande comment Joffrey allait se vêtir. Probablement en pingouin, comme toujours. Mais espérons qu'il soit raisonnable sur la couleur. La dernière fois, il avait enfilé un smoking abominable : vert à point jaune. La fête exigeait des tenues originales. Un pissenlit contre la poitrine et un chapeau melon vert, voilà ce que Joffrey trouvait très original. Et ça ne s'était pas arrêté là, même ses chaussettes et son caleçon étaient verts. Comment je sais ça ?
Quand on a un service auprès du futur maître de la ville, il fallait s'habituer à se retrouver dans la merde. Nous avions été entraînés près du Canal afin de discuter avec un clan qui, depuis peu, voulait notre peau. Et devinez ce que ça fait de se battre près d'un canal... Nous sommes rentrés chez moi trempés jusqu'au os et Joffrey ne s'est pas gêné en se mettant nu devant moi. Doux Jésus ! Il avait un de ses corps qui ferait frémir n'importe quelle femme, humaine ou non.
On toqua à ma porte. Je bondis de ma chaise, extirpée de mes pensées, et allai ouvrir, le sourire aux lèvres. Contente de travailler, moi ? Nonn, c'est pour ma prime que j'étais contente, pas pour la soirée... ni mon cavalier.
---~O~---Joffrey se tenait élégamment sur le seuil. Il leva les yeux vers moi, des yeux humains et tout à fait magnifiques. Je lui souris. Il se retira courtoisement, de façon à me laisser sortir. Son odeur était envoûtante. Etait-ce fait exprès ?
Je claquai la porte derrière moi et la fermai à clef. Lorsque je me tournai pour parler à Joffrey, il se trouvait déjà près de la limousine.
— En route, ma chère, on ne va pas faire attendre la soirée.
Comme si une soirée pouvait attendre...
Bel homme, mais con.

---~O~---Qui aurait cru que la soirée se passerait au beau milieu de la place Stanislas ? Qu'est-ce que Joffrey fabriquait en allant à des soirées comme ça ? Celle-ci n'était pas privée. Voulait-il que les humains connaissent notre identité ?
— Une soirée au milieu des humains, qu'est-ce que tu me caches ?
— Absolument rien, me dit-il sans daigner me regarder. Cette soirée semble formidable, il y a des journalistes, des caméras et les clans – sauf s'ils sont suicidèrent et fous – n'oseront pas m'attaquer en public.
— Tu n'avais pas besoin de moi, en fin de compte, c'est bien ça ?
— J'ai besoin de toi au cas où certains utiliseraient la magie.
J'aurais dû y penser !
— La magie ratatine la conscience des humains et leur fait oublier qu'ils ont des monstres tout près d'eux, murmurai-je.
— Tu t'y connais bien dans ce rayon.
Je le regardai. J'étais fraîchement transformée, récemment en proie à des pulsions et particulièrement lunatique par mon manque de sommeil. Ça ne faisait que trois ans. Et j'étais très bien renseignée sur de très nombreux sujets. Surtout après mon passé de criminelle. Oui, tuer des gens était aussi ma spécialité.
— En quoi consiste la fête auquelle nous allons assister ? demandai-je.
— Je ne sais pas. Je suis connus comme riche, beau et célèbre. On m'a simplement invité.
Son ton révélait presque de la vantardise. Je croisai les jambes et observai la vue à travers les vitres teintées. Assister à une soirée ne me déranger absolument pas, mais savoir que la pleine lune était là et que deux clans voulaient la peau de mon client me rendait quelque peu inquiète. Après seulement trois ans dans le commun des démons, il était toujours très difficile d'empêcher ses propres instincts de prendre le dessus. En pleine lune, comme chez la plupart des jeunes loups-garous, faire barrière contre ses pulsions était quasiment impossible. Et ça me paniquait un peu. Espérons que la soirée se passe bien et que personne ne vienne compliquer mon self-contrôle.
---~O~---La limousine s'arrêta à l'entrée Ouest de la Place. Ma porte s'ouvrit et il ne fut pas compliqué de savoir que c'était Joffrey qui me l'avait ouverte. Il ne ratait jamais une occasion pour se montrer en vrai gentleman. Il me tendit sa main. Je la pris et sortis. J'ai beau avoir l'habitude de sa courtoisie, il m'étonnera toujours...
---~O~---Ne faisant pas attention aux flashs qui nous mitraillaient, il m'invita à prendre son coude. J'acceptai, le sourire aux lèvres. Contente de l'avoir aussi près de moi ? Il faut croire que oui... et merde !
À quelques pas de là, un homme à la carrure imposante se trouvait, immobile et tendu comme un roc, près des barrières de sécurité. Il me regardait fixement derrière ses grosses lunettes noires. Et je pus distinguer son regard chocolat à travers. Il me connaissait. De réputation seulement.
— Pourquoi des barrières de sécurité ? chuchotai-je à l'oreille de Joffrey.
Évitant de montrer mon interrogation sur les photos qui – à coup sûr et à chaque fois – paraîtrons dans le journal du matin, je fis un sourire forcé aux caméras et aux photographes. Me forcer ne me réussissait pas toujours, mais ça ne gâchait jamais les photos.
Joffrey se pencha discrètement sur le côté.
— Tout le monde n'est pas admis. Les visiteurs sont bloqués, sauf s'ils payent.
Beaucoup étaient à payer le prix fort pour apparaître dans une photo, même en tout minuscule... Ils sont assez fous. Je l'ai été aussi autrefois, mais pour des raisons tout à fait différentes.
Nous passâmes le grand gaillard. Il avait cessé de me fixer, mais continuait néanmoins à me jeter des coups d'½il. Que je le veuille ou non, ma notoriété allait encore grimper ce soir. Au sein des non-vivants, c'était l'émeute quand j'arrivais. Mon nom était marqué sur les listes, celles que créaient les tueurs à gage engagés par certains de mes ennemis. Et c'est grâce à Joffrey que j'ai autant d'adversaire : Serpent géant, Lamie, Fae, Vampires, Démons et Loups-garous. Enfin... ceux-là, je les rentre dans la colonne « Ennemis » parce qu'ils veulent faire de moi leur Lupa, qu'ils aient mon consentement ou pas. De méchant chiens, trop préoccupés par leurs besoins sexuels que par les risques qu'ils pouvaient encourir avec une femme comme moi. S'il fallait que je tue un loup-garou, je le ferais. Le grand Conseil le savait très bien et les Alpha aussi.
Approchant d'un groupe, Joffrey me tâtonna lentement bras. La chaleur de ses doigts me fit frissonner. Maintenant, j'étais fixée : sa température corporelle changeait au grès de ses envies. Je le regardai et souris, remarquant qu'il avait mis un masque noir, laissant ses yeux d'un orange vif le mettre en valeur. Il me tendit un second masque orné de plumes rouges et roses ainsi que ne minuscules joyaux. Et ce n'était pas un masque en carton.
— Mets le et ne l'enlèves pas.
Sa bouche était légèrement entrouverte, laissant la pointe de ses canines à la vue de tous. Je regardai autour de moi. Une soirée masquée au milieu d'une place publique. Ça ! C'est vraiment la meilleure ! Je pris le masque et le mis. Ma vue se modifia instantanément. Les yeux d'humain ne me permettaient pas de voir avec une nette précision. J'avais une vision plus développée ainsi.
---~O~---Dans l'immense foule, la majore partie des invités étaient humains. Un Gala ? À vue de nez, il n'y avait que de riches bourgeoises et bourgeoises. Seuls quelques touristes ayant payé pour entrer se déplaçaient tranquillement et prenaient quelques couples en photo. De beaux souvenirs pour leur album.
Les lumières se baladaient dans toute la place, contre les magnifiques bâtisses, les sculptures et les balcons. L'hôtel de la Reine n'avait plus sa belle terrasse. Pour ce soir, il avait été obligé de retirer un maximum de chaises et de tables.
— Je dois discuter avec certains de mes confrères et membres de ma meute, tu peux dorénavant commencer ton boulot.
Je clignai des yeux. Je contemplai un instant les environs à l'affût d'une personne qui serait susceptible d'appartenir à l'un des membres de nos clans ennemis. Personne. Je finis par dire en le regardant :
— Je ne voudrais pas être impolis envers certains de tes confrères. Ne pas leur souhait le bonsoir serait discourtois.
— Fais ce que tu veux, souffla-t-il, nonchalant.
---~O~---Je levai les yeux vers lui, admirant ses lèvres. Des lèvres fines et délicieuses à regarder. Il me fixa soudainement. Son regard fut si transperçant que j'en eus la chair de poule. Ce n'était plus qu'un liquide orange que je pouvais distinguer.
— Que t'arrive-t-il ?
Vous êtes très beau avouerait mon attirance pour lui, ce que je ne souhaitais absolument pas. Je détournai le regard.
— Rien, lui assurai-je.
Le mensonge était tout à fait reconnaissable, pourtant, il ne sembla pas le relever. Je restai accrochée à son bras jusqu'à qu'il aille serrer la main à ses membres et amis. Pour ma part, la seule chose que je fis fut de dire mon petit Bonsoir. Moi qui ne voulais pas être polis, ça commence bien.
---~O~---L'un des clebs de Joffrey – Léo – semblait quelque peu chiffonné. Ses traits étaient flasques, comme s'il était épuisé. Je m'approchai de lui. Il baissa la tête. Sous son costume, je savais que la peau de ses épaules s'était tendue jusqu'à faire ressortir ses veines. Soucieuse de son état, je me penchai et tentai de voir son visage. Sa crinière ébouriffée le cachait complètement.
— Ça ne va pas ? m'inquiétai-je.
Je jetai un coup à Joffrey, qui ne semblait s'apercevoir de rien. Je fus surprise de voir qu'il ne lui prêtait pas une seule minute de son attention. Ça m'offensait presque. Je fronçai les sourcils. Il me sourit.
— Ne t'inquiète pas, Sylvia, ça lui arrive souvent, n'oublies pas que nous sommes en pleine lune.
Je me penchai à nouveau vers le concerné.
— Depuis combien de temps es-tu dans cet état ?
Il se releva à peine, comme tordus par une douleur intérieure. Son visage était à peine visible.
— Depuis que la lune est apparue, souffla-t-il.
— Ne t'inquiète pas pour lui, il s'en remet très vite, ce ne sont que des effets. Tu peux aller surveiller les alentours, maintenant, insista-t-il.
Je ne trouvai rien à lui répondre. En panne de répliques ? Peut-être bien, ce n'était pas non plus mon jour aujourd'hui. Je m'écartai et partis faire ce pourquoi j'étais payée. Et je crois que j'aurais dû mettre d'autres chaussures. Marcher sur des dalles en talons aiguilles ce n'était pas très facile. Je vacillai sur moi-même un instant lorsque l'on me tapota l'épaule. Je me retournai. Un couple se trouvait là, accompagné d'un homme lui aussi masqué. Ses yeux de glace étaient profonds. C'était de la liqueur. Un humain fondrait littéralement en les croisant. La femme prit la parole :
— Excusez nous mademoiselle, mais pouvons-nous faire une photo de vous et ce charmant jeune homme ? me demanda-t-elle en désignant le garçon qui les accompagnait.
Je n'avais aucune raison pour ne pas accepter. Me faire photographier par des humains n'était pas la mer à boire, surtout si je suis en compagnie d'un beau garçon.
---~O~----Ce dernier se plaça à côté de moi. Son odeur sucrée et boisée était enivrante. Je l'humai. Il me prit par la taille et je le laissai faire, seulement pour la photo.
---~O~---Après deux ou trois flashs, le couple repartit, tout content. La femme semblait même quelque peu surexcitée. Elle avait eu le droit de poser auprès de nous, plus précisément dans les bras de l'homme masqué qui ne cessait à présent de me regarder. Ça en devenait presque gênant. Mais il y avait aussi une autre raison à l'état de la dame. L'homme qui l'a tenu contre elle n'était pas humain et semblait être source d'un pouvoir assez psychique, une aura dominante, presque identique à celle de Joffrey. Mmh...
---~O~---Je regardai le garçon masqué.
— Bonsoir.
Il me sourit, dévoilant des dents extra blanches. Pas de signe de canines. La lune n'avait pas l'air de lui faire un grand effet. Ses yeux semblaient être la différence qui mènerait un humain à se demander si c'était une maladie ou s'il portait des lentilles.
— Bonsoir, dit-il suavement.
Délicatement, il s'empara de ma main et la porta à ses lèvres. À leur contact, j'eus l'impression que mon c½ur voulait sortir de ma poitrine. Voilà qui n'arrangeait pas mon self-contrôle...
— À qui ai-je l'honneur d'embrasser la main...
Je sentis le rouge me montait aux joues. Sois il est capable de manipuler les sentiments et les esprits, sois je suis une idiote.
— Sylvia. Sylvia Shawn.
Il sembla, soudain, surpris. Il lâcha lentement ma main. Mon bras retomba mollement contre mon corps.
— Enchanté. Je suis Maxime trojanowski. Vous êtes en service ?
Beaucoup de clans fréquentant ce genre de soirée savaient que je venais en service et non pas parce que j'étais la fiancée de Joffrey. Et je connaissais chacun des membres de ces clans. Lui, je ne l'avais jamais vu auparavant.
---~O~---Malheureusement, les journaux français n'étaient pas au courant des raisons de mes régulières apparitions en public. Ils osaient même me nommait comme « la future Madame Zeeman ». Je prends ça pour une insulte. Arg !
— Effectivement, je le suis et vous ?
Il me sourit à nouveau.
— Je le suis aussi. Vous êtes quoi ? Je ne vous ai jamais vu auparavant ?
Ses yeux brillaient avec vivacité, comme si quelque chose, derrière ses orbites, voulait me dire quelque chose. Il cligna lentement des paupières et sembla avoir du mal à reprendre une brillance oculaire normale. La pleine lune garde ses effets sur lui aussi. Personne n'est épargnés. Ha, ah !
— Je suis un gardien lycanthrope, dit-il à mi-voix.
Je m'en doutais. Une musique classique commençait juste à retentir. La soirée promettait d'être longue...
— Qu'est-ce que rapporte le fait d'être gardien ? le questionnai-je.
— Je ne sers qu'un seul maître et je le protège.
— Moi, on me paye et je n'appartiens à personne.
Il me sourit. Un sourire qui sous-entendait quelque chose que j'avais trop souvent remarqué chez Joffrey et George. Ça ne sentait pas bon du tout, ça.
Un bruit détonna brusquement dans mon oreille interne. Je hoquetai et tournai la tête. Un voile vitreux tomba devant les yeux. Une douleur me déchira soudainement le crâne, comme si on m'avait abattu un pied de biche sur la tête. Ça m'est déjà arrivé, mais la douleur était un peu moins vive. Je me tordis puis m'immobilisai. La silhouette floue de Maxime disparut de ma vision. Je regardai autour de moi, mais il s'était envolé. Un vent glacial remonta le long de ma colonne vertébrale. Et la voix de Joffrey résonna dans ma tête. Elle était calme et pourtant, je sentais quelque chose de pas très net derrière. Un coup d'amertume roula sur ma langue et le goût du sang envahit ma bouche. Je secouai la tête pour obliger ce nouveau désir prendre le dessus. Maudit soit la Lune, bordel !
— Reste sur tes gardes. Je suis tout près de toi, me susurra Joffrey.
Un déclique se déclencha lorsque je vis les invités agir, parler, marcher au ralentis. Détectant la position de mon client, je courus vers lui. Et lorsque je compris qu'un des membres d'un des clans se ruait sur lui, je me jetai en avant. Je le heurtai violemment. Il fut projeté sur la table d'une des terrasses qui était encore ouverte. Un grognement rauque sortit du tréfonds de ma gorge. Il résonna en échos dans un prolongement grave. Je tendis, crocs et griffes dégainés.
---~O~---L'agresseur avait une forme partagée entre celle d'un loup et d'un humain. À mes yeux c'était écoeurant, mais me remémorant ce que j'étais moi-même, je ravalai ma pensée.
Je reculai de deux pas afin d'être au plus près de Joffrey. Je n'abaissai pas ma garde pour autant.
— Lequel est le chef du clan vampire et celui des loups ?
Du doigt, il désigna un grand brun aux épaules larges. Il lui manquait un ½il, son torse était bombés et tous ses muscles bandés. Tendu le clébard. De son dernier ½il jaunes, il me fixa d'un regard remplit de rage.
— Voilà Aljeno.
Le pouvoir qui émanait de son corps était brûlant, presque douloureux à sentir. Celui de Bernis, que j'avais reconnu grâce à la position qu'il avait prise, sur la première ligne, était froid, frissonnant, mais loin d'être douloureux. Et lorsque je croisai un visage aux yeux d'un bleu liquide, je compris pourquoi Maxime s'était si vite envolé. Je le foudroyai du regard.
— Vous vous attaquez à Joffrey simplement parce que vous voulez sa place, mais qu'adviendrait-il de ce pouvoir si vous deviez vous entre-tuer pour le détenir ? À cet instant, et je le dis sincèrement, il n'y a que Joffrey qui mérite d'être le maître de cette ville.
Dans mon dos, j'eux l'impression que Joffrey ressentait plus que de la surprise. Serait-ce à cause du son de ma voix.
Bernis s'approcha lentement, d'une démarche élégante, mais n'ayant rien à voir avec celle de joffrey. Les vampires n'étaient pas tous les mêmes. Il y avait toujours quelque chose que les différencier. Quelque chose qui n'était pas perceptible aux yeux des humains.
— Je ne veux pas son pouvoir, ni sa place, c'est Aljeno. Moi je suis maître de Berlin et ça me suffit amplement.
Un Allemand donc.
— Et que voulez-vous ?
— Simplement régler quelques problèmes.
La main de Joffrey se posa sur mon épaule. Je me tournai vers lui.
— Nous devrions partir d'ici.
— Venez donc chez nous, histoire de... s'expliquer, proposa Bernis.
Ça ne me dit rien qu'y vaille. J'observai le regard de Joffrey. Aucun sentiment ne s'y lisait, mais je savais qu'il y avait quelque chose.
— Qu'avez-vous fait pour que l'un de ses loups à lui ose t'attaquer tête baissée ? Y a-t-il des choses que tu n'as pas mentionné en m'engageant pour te protéger ?
Il ne daigna pas me regarder. Il se contenta de me sourire en répondant :
— Effectivement. Suivons les et je te dirais tout.
Il n'avait répondu qu'à une seule de mes questions. La réponse de la première se trouvait-elle dans son sourire ?
Le loup que j'avais projeté se leva et me regarda. Il n'était pas en colère, il semblait plutôt... soulagé. Ses yeux avaient tout d'humain, seul le cercle noir prouvait que son loup était derrière ses orbites. En le regardant attentivement, je mis le point à ma question. Joffrey souriait simplement parce que le loup que j'avais poussé n'appartenait pas à Bernis, ni à Aljeno.
C'était Léo. Et ce dernier – sa mutation à terme - vint se frotter à moi, langue pendant de sa gueule. Il appuya son nez contre ma cuisse. Je posai une main sur son crâne et le caressai. Je ne risquai pas d'être attaqué avec Léo. Il s'était ressaisit. Il ronronna. Le son était bruyant, mais si adorable à entendre.
Adorable Léo.


_______________________________________________


Verdict?
laissez vos avis.


Ophélie. R
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#Posté le vendredi 28 mai 2010 16:58

Modifié le samedi 05 juin 2010 17:19

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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.180.255) si quelqu'un porte plainte.

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coeurdEmeraude92, Posté le vendredi 10 septembre 2010 06:51

tjs aussi bien meme si je me melange avec les nom ^^


Angeliqua-DonDas, Posté le samedi 24 juillet 2010 12:59

J'adore! Tu pourrais me prévenir stp pour les nouveautées? Merci!


Opheliee--Fictions, Posté le samedi 29 mai 2010 17:50

Jadore continue vraiment et oublie pas pour me prevenir pour la suite :D


Le-sang-du-vampire, Posté le samedi 29 mai 2010 06:28

un chapitre enormissime!
J adore idée du bal masqué
Zeeman? Loool
hihihi moi aussi j ai un personnage qui s appel Leo!!!
Tu laisses un super suspens a la fin snif snif j ai hâte de lire la suite!!
Le personnage de Sylvia est très bien trouvé j adore toujours autant son caractère et sa façon de parler^^

Un grand bravo pour ce deuxième chapitre!
Bisous bisous
Marina


Le-sang-du-vampire, Posté le samedi 29 mai 2010 06:21

Coucou
Je suis venue des que j ai eu ton message!!


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